Défis actuels
- Les organismes n’utilisent pas une approche harmonisée pour développer les joueurs de hockey sur gazon à l’échelle nationale, et, à l’occasion, les méthodes employées vont à l’encontre des besoins mentaux, émotionnels et physiques des joueurs.
- Les fondements du mouvement et les habiletés sportives de base ne sont pas mises de l’avant pendant l’enfance.
- Le plaisir ne fait pas toujours partie de l’environnement d’entraînement.
- Les programmes sont fragmentés et entraînent souvent des conflits.
- Les programmes imposent de multiples exigences aux joueurs.
- Il y a de grandes différences dans les processus d’identification du talent appliqués à l’échelle nationale (p. ex., à quel âge commence l’identification du talent?).
- La qualité des programmes récréatifs est variable.
- Ce ne sont pas toutes les provinces qui offrent des occasions de jeu au niveau récréatif et au niveau élite.
- L’offre n’est pas constante pour les joueurs ayant un handicap et les joueurs de tous âges.
- Les joueurs et les entraîneurs ont peu de temps pour nouer des liens (saisons de courte durée).
- L’apprentissage de la prise de décisions n’est pas mis en valeur.
- Les clubs et les associations provinciales ne coordonnent pas leurs programmes; par conséquent, les athlètes peuvent participer à un programme pendant dix mois ou plus durant une année.
- Les connaissances liées à l’entraînement ne sont pas uniformes (les périodes propices à l’entraînement ne sont pas comprises).
- Le processus et les critères d’identification des joueurs d’élite ne sont pas définis à l’échelle nationale.
- Certains groupes d’âge et régions ont un accès restreint aux camps provinciaux et régionaux.
- Les programmes d’entraînement élaborés pour des athlètes masculins sont imposés aux athlètes féminines.
- Les différences dans le développement des filles et des garçons ne sont pas prises en compte.
- L’entraînement est axé sur l’âge chronologique et non sur le stade de développement (niveau de maturation).
- Les joueurs ont un accès restreint à des installations de grande qualité (frais de voyage et d’hébergement).
- Il n’existe pas de ligue nationale au Canada, ce qui est souvent considéré comme un obstacle à l’excellence.
- Les liens entre les ligues d’élite ne sont pas suffisamment développés ou mis en valeur (p. ex., NCAA, SIC, ligues municipales).
- Les athlètes d’élite ont peu d’occasions de jouer à leur niveau.
Vision du DLTH
- Un modèle d’entraînement et de compétition cohérent est fondé sur les sciences du sport et l’expérience confirmée.
- Les programmes, les pratiques et les processus décisionnels qui se rapportent au développement des joueurs sont guidés par une philosophie organisationnelle et un cheminement clairs.
- Des lignes directrices définissent l’équilibre entre l’entraînement et la compétition aux différents stades de développement, et elles sont appliquées dans les programmes de tous les niveaux.
- Des programmes de développement du talent existent à tous les stades et sont gérés en partenariat avec les associations affiliées pertinentes.
- Le ou les centres d’entraînement nationaux et les académies identifient et forment les athlètes juniors et les athlètes prometteurs.
- Les structures de compétition sont complètement harmonisées au programme de développement du talent.
- Les athlètes identifiés à l’échelle nationale bénéficient d’un entraînement constant et officiel, à la fois au pays et à l’étranger.
- Des liens structurés (conclusion de partenariats) sont établis entre les clubs nationaux et internationaux, les universités (canadiennes et américaines) et l’administration des équipes nationales.
- La participation au niveau local est à la hausse grâce à l’offre de programmes de qualité visant les enfants, les écoles, les clubs, les ligues et les joueurs ayant un handicap.
- Des habiletés ciblées sont définies pour chaque âge et stade de développement.
- Les programmes sont centrés sur les joueurs, et non pas sur les entraîneurs, les parents ou les associations.
- Les entraîneurs et les joueurs comprennent les mesures relatives à la prévention des blessures.
- Le nombre de blessures subies par les joueurs est considérablement réduit, notamment les blessures dues au surentraînement, les hernies et les problèmes de genoux.
- Des experts du domaine médical (médecins, physiothérapeutes, psychologues du sport) sont embauchés pour soutenir les athlètes et les entraîneurs.
- La structure des centres d’entraînement nationaux fournit des services d’entraînement, d’éducation, de compétition et de conseil aux joueurs de haute performance en développement avant et pendant les premières étapes de leur carrière internationale.
- Des modèles de pratiques exemplaires sont établis pour l’identification et la représentation des joueurs de talent, et ces derniers sont mis en œuvre en partenariat avec les organismes pertinents.
- Des équipes régionales formées de joueurs juniors (moins de 19 ans et moins de 23 ans) évoluent au sein d’une ou de plusieurs ligues nationales/ régionales.
- Un processus d’identification des joueurs « de la seconde chance » est créé (système de suivi).
- Les joueurs bénéficient de conseils et de suivi pour l’évolution de leur carrière et de leurs études.
- Il y a une amélioration de la compétitivité et du classement mondial (p. ex., les femmes et les hommes se classent parmi les huit meilleures équipes au monde).
- Les tendances en vigueur au Canada, en Europe et ailleurs dans le monde font l’objet d’un suivi constant, particulièrement dans le domaine du hockey sur gazon, mais aussi dans le sport en général.
- Les politiques relatives au recrutement des joueurs sont élargies à d’autres pays afin d’attirer des joueurs au Canada.
- Les universités et les collèges reconnaissent le rôle qu’ils jouent au stade Vie active.
- Les joueurs pratiquent le hockey de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte.
- Les joueurs à la retraite continuent de s’impliquer dans le hockey sur gazon à titre de joueurs, d’entraîneurs, d’administrateurs et d’officiels.
- Des partenariats sont établis avec les meilleurs clubs au Canada.
- Préciser qu’il n’y a pas de compétition avant l’âge de 6 ans.
- Encourager les parents à jouer avec leurs enfants à la maison.
- Présenter les principes du DLTH aux parents, aux entraîneurs et aux administrateurs.
- Établir un plan qui convient à tous les intervenants (c.-à-d., clubs, écoles secondaires, associations provinciales et nationales).
- Établir un système structuré d’identification des joueurs et un système de suivi à tous les niveaux (c.-à-d., clubs, universités, provincial, national).
- Restructurer les programmes provinciaux en fonction du nombre de participants.
- Définir la terminologie et les normes qui seront appliquées par les provinces.
- Créer un programme pour athlètes prometteurs qui couvre tous les niveaux du sport – notamment les clubs juniors et seniors, les universités et les équipes provinciales et nationales.
- Créer une académie du hockey sur gazon en partenariat avec une université.
- Faire correspondre la structure actuelle de championnats nationaux par groupes d’âge et pour athlètes seniors aux valeurs du DLTH.
- Fonder un ou des centres d’entraînement nationaux.
- Faire en sorte que les équipes nationales bénéficient de plus d’occasions de s’entraîner dans le ou les centres nationaux.
- Sous la direction de HGC, établir des partenariats avec des clubs internationaux afin que certains joueurs puissant s’entraîner à l’étranger. Il devrait y avoir un nombre limite de joueurs par année pouvant profiter de cette occasion.
- Identifier des joueurs canadiens talentueux vivant dans d’autres pays afin de les intégrer à nos programmes.
- Créer un système qui permet d’intégrer les joueurs de la NCAA et de SIC aux calendriers d’entraînement et de compétition des équipes nationales.
- Élaborer des lignes directrices dans le but d’évaluer le volume d’entraînement des joueurs et de le modifier, le cas échéant.
- Utiliser un programme de périodisation pour diriger l’entraînement, les compétitions et la récupération des joueurs des équipes nationales.
- S’assurer qu’il y a une bonne communication avec les « parties intéressées » dans l’environnement des joueurs (parents, club, entraîneur).
- Fournir davantage de rétroactions aux joueurs ou aux parents/tuteurs – séances de discussion ouvertes.
Plan de mise en œuvre
- des informations sur la santé, l’alimentation, le mode de vie et les facteurs psychologiques;
- des séances théoriques sur les aspects techniques et tactiques;
- l’introduction d’un « journal de bord » pour les joueurs;
- des codes de conduite.
- Accroître le nombre et la qualité des joueurs qui forment les équipes nationales.
- Stratégie d’entrée et de sortie éthique et attirante pour les joueurs.
- Créer un comité pour aider les joueurs d’élite à approfondir leurs perspectives professionnelles.
- Élaborer un programme de jeu et de développement de qualité à l’intention des athlètes d’élite.
- Accroître le nombre de joueurs membres en recourant à des idées créatives, p. ex., des incitatifs pour les clubs et les OPS.